Historique

Les tests polygraphiques existent depuis la fin du XIXe siècle alors qu’un médecin italien, Caesare Lambrosso, inventa le premier « détecteur de mensonges » conçu pour mesurer la pression et le volume sanguin des suspects lors d’interrogatoires. Déjà à cette époque, on avait établi la preuve scientifique que cacher la vérité provoque des réactions physiologiques chez l’être humain.

Bien que moins sophistiqués que les équipements dont nous disposons aujourd’hui, les appareils mis au point en 1925 par le médecin américain Leonard Keeler mesuraient les mêmes variables que les polygraphes modernes, soit le rythme cardiaque du sujet, son volume sanguin, les variations de sa respiration, l’activité de ses glandes sudorales, etc.

Plus tard, des chercheurs ont créé les premiers appareils capables de produire des graphiques reproduisant les réactions physiologiques d’un individu lors de son interrogatoire. A partir de ce moment, les spécialistes de l’interprétation de ces graphiques se sont fait connaître sous le nom de polygraphistes.

Les ordinateurs permettent aujourd’hui une lecture infiniment plus précise des données que communique le sujet. Des logiciels et programmes très fiables d’analyse ont été développés aux États-Unis, si bien que les tests polygraphiques sont désormais utilisés partout dans le monde industrialisé comme outils d’orientation et de complément d’enquêtes